Le LDCO à la pointe de l'innovation
Le Laboratoire Départemental fait partie des 4 laboratoires français nouvellement agréés par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire pour l’analyse des PFAS (ou en anglais Per- and PolyFluoroAlkyl Substances) dans les denrées alimentaires d’origine animale ou végétale.
A ce titre, il participera, dès cette année, au plan de surveillance national afin de s’assurer de l’absence de ces substances dans les aliments consommés.
Mais il a également développé la méthode d’analyse dans l’eau et obtenu l’accréditation par le Cofrac. Ainsi il réalise l’analyse de ces substances dans l’eau de consommation, dans le cadre du contrôle sanitaire de l’ARS ou pour aider les sociétés de distribution d’eau potable à supprimer ces substances dans les ressources.
Mais que sont les PFAS ?
Les substances per-et polyfluoroalkylées (dénomées « perfluorés » ou PFAS) sont une grande famille de plus de 4700 composés chimiques, largement utilisés depuis les années 1950 et généralisés dans les années 70, dans l’industrie pour leurs propriétés antiadhésives, imperméables, antitaches et de résistance à la chaleur.
Comment recherche-t-on les PFAS ?
L’analyse de ces substances se fait par des techniques de pointe, par chromatographie liquide haute performance couplée à la spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS).
Elle est complexe à mettre en œuvre, du fait d’un risque important de contamination.
Où les trouve-ton ?
On les retrouve notamment dans les textiles, les emballages alimentaires, les ustensiles de cuisine (poêles antiadhésives), comme revêtement pour améliorer la glisse des skis, les mousses anti-incendie, les imperméabilisants, les isolants électriques, les cires, les vernis …
Ces composés, contenant des liaisons carbone – fluor très stables, se dégradent très lentement et sont donc très persistants dans l’environnement, d’où leur surnom de "polluant éternel".
Les plus connus sont le PFOA (acide perfluoro-octanoïque) et le PFOS (sulfonate de perfluoro-octane).
Ils s’accumulent dans l’eau, l’air, les sols et la chaîne alimentaire.
La principale source d’exposition est l’alimentation, en particulier, la consommation de produits de la pêche, de viande, de fruits et légumes, d’œufs, de produits laitiers … et la consommation d’eau de boisson.
Quels sont leurs effets sur la santé humaine ?
Les PFAS sont susceptibles de s’accumuler dans l’organisme et d’augmenter les risques sur la santé humaine.
Ils font partie de la grande famille des perturbateurs endocriniens.
Ces substances font maintenant l’objet de limites réglementaires dans les aliments et l’eau afin de limiter l’exposition des consommateurs :
Besoin de renseignements complémentaires
Si vous avez besoin d'accompagnement technique ou tarifaire pour maîtriser le risque PFAS, contactez le Laboratoire Départemental, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h 30 et le vendredi jusqu'à 16 h 30
Quelques exemples dans notre alimentation
